Si payer 1500 € pour le Belgian Internet Mapping ne vous dit rien (en plus y’a une super promo on peut recevoir un livre gratuit si on achète avant le 15 février!), nombre des chiffres publiés dans le Fed-e View 2006 [PDF] devraient vous aider à vous faire une idée du portrait du Belge moyen connecté et non-connecté (si si) et de son ressenti par rapport à l’Internet et à l’e-governement en particulier.
Pour le reste dans un pays qui claironne ses premières technophiles comme si il s’agissait d’avancées sociales on ne s’étonnera que modérément du ton limite surpris voir condescendant d’une tripotée de chercheurs spin-offés de la K.U.L quant au fait que certaines personnes ne rêvent pas comme les autres de voir leur administration communale transformée en guichet électronique ou que les jeunes fassent usage de logiciels « open source ». Jeunes qui pourtant s’étaient étonnés publiquement des initiatives pécéphobiques du Ministre Peter Vanvelthoven. Parfois je me demande si informatisation n’est pas un synonyme parfait d’uniformisation… quoique là la réalité me permette de douter et de questionner la possibilité pour l’utilisateur d’embrasser la révolution e-gov que nos éminences nous préparent
Il faut dire qu’avec le manque patent de cohérence entre les sites web fédéraux, régionaux et communaux (en dehors du web la cohérence est déjà une gageure alors quand il s’agit de linker, rssiser, etc…), leur retard technologique marqué et la diversité des méthodes d’identification même les « innovators » ou les « early adopters » vantés dans le rapport ont du mal à passer outre la complexité produite par ceux qui sont en charge de la simplification administrative et/ou de l’informatisation de la société.
Donc on pourrait dire que tout le monde en veut plus, que personne n’est satisfait de la situation actuelle et qu’aucune des actions précédentes ne peut démontrer un succès notable… J’adore mon pays.
Il n’y a pas que les jeunes qui font usage de Logiciels Libres (mais je ne parle pas pour moi 😉
Inderdaad serais-je tenté de dire mais le terme « jeune » est bien celui utilisé dans le rapport.
Pour citer in extenso le passage et donner un peu l’idée du ton général que j’égratine, les lignes suivantes se trouvent en page 11