Je lis aujourd’hui que Kodak a déposé une demande de brevet pour un système RFID ingérable qui doit permettre de suivre l’absorption d’un médicament. C’était il y a un an, période à laquelle un médecin légiste belge réalisait un implant dentaire RFID, pour faciliter l’identification des corps en cas de catastrophe (zop je te scanne le macchabée pour ne pas enterrer le Dupont dans le caveau des Dubois).
En évitant toute paranoïa big brotherienne (don’t be evil voyons !), je ne serais pas surpris de voir un jour ou l’autre la possibilité d’implanter une version RFID de la kids-ID de nos mouflets durant la consultation gratuite chez le dentiste et ce pour parer à toute éventualité. Ce genre de raccourci va un brin trop loin ? C’est de la science fiction ? On se rappellera le bar select Barcelonais qui octroie l’accès au carré VIP sur base d’un implant RFID dans le bras.
Pour clore il y a une semaine Hitachi battait un record, que d’ailleurs il détenait, en créant une puce RFID grosse comme un grain de poussière, 0.05 millimètres carrés. L’épineuse question de l’usage des technologies à des fins utiles ou futiles sera-t-elle débattue face à la banalisation des mouchards électroniques, leur ultra miniaturisation et la fascination que les gadgets exercent sur une part d’entre nous?
Vous terminez votre article avec de réelles questions et préoccupations plus que pertinentes… Seul l’avenir nous le dira mais certaines mesures devraient sans doute être prise assez vite afin de limiter les champs d’applications.. Cette technologie est sans doute l’avenir mais il faut dès le départ instaurer des règles à ne pas franchir.