En ce week-end de célébration des 50 ans de l’Europe, Bruxelles bruissait d’une intense activité. Ca zoukait sous les boules, Ars musica se clôturait en la présence de Pascal Dusapin et du quatuor Danel, Schaerbeek célébrait son 78e Carnaval et je passais le cap des 35 balais. Un sacré samedi.
Prendre un coup de vieux me permet souvent de me faire des petites surprises et cette année j’ai décidé de m’offrir une panne d’essence. Etant maître es-surprise perso je me suis arrangé pour tomber à sec dans ma rue, histoire de ne pas vivre une vraie galère mais d’être quand même dans un pétrin précis. Grâce à l’inertie du véhicule j’ai réussi à me glisser sur un emplacement libre juste au coin d’une rue. Toutefois pour ranger la tonne et demi de bolide italien sans aide de la direction assistée sur un faux-plat j’ai fait appel à deux femmes qui passaient. Merci ! La parité a vraiment du bon.
J’ai laissé passer la nuit et le lendemain pour m’aider à réamorcer la pompe avec 5 litres de diesel glané à la station service la plus proche je me suis fait aider par les 3 jeunes du coin qui s’y connaissent pour secouer une voiture avec la première enclenchée et le frein à main tiré. 3 tentatives et le moteur tournait. Merci à nouveau.
Cette débauche mécanique m’a permis de rencontrer 5 voisin(e)s et donné envie de chercher des trucs à lire sur la décroissance, la compensation CO2 et ces sujets dans l’air du temps.
J’ai repensé à ce matin de janvier 2005 où un homme, voyant les arbres bourgeonner au milieu de l’hiver, m’avait dit que ceux-ci rêvaient… aussi à la photo que j’avais prise dans le reflet du capot d’une Peugeot 307.
Au sortir de cet ensemble de moments, avant d’aller me coucher, je reste curieux d’explorer et de découvrir plus avant cette tentative à Manhattan de n’avoir pas d’impact écologique sur une année.
La question qui taraude le plus la communauté des lecteurs est « comment se passer de PQ pendant un an ? ».
Peut-on envisager des entorses ?
