Alors que toute une série d’innovations vient « renforcer » l’offre des sites du groupe IPM, que se murmure l’arrivée prochaine du nouveau site du Soir que l’on espère plus mémorable que le précédent et que les sites portails jouent au digg-like journalistique, cartographier les initiatives médias d’un point de vue rédactionnel nécessite de se positionner par rapport à l’interaction qu’un site de presse entretient avec son lectorat. Le titre permet-il la création de contenu par son lectorat, sous la forme de commentaires, de blogs, de participation active à l’élaboration de dossiers ? La distance ou proximité avec le User Generated Content (UGC) dessine un typologie des sites de presse en cette 2e moitié de décennie. Petit passage en revue de 4 positions observées.
UGC canalisé ou absent. La marque internet équivaut à la marque papier. Le média et informatif, le débat est au mieux maintenu dans des forums. La vaste majorité des sites web de journaux adoptent cette approche (IPM, Le Monde,..). On la dira basique ou fermée. Le site est référent et pas interactif.
Certains site reposent entièrement sur le UGC, bien souvent ils ont une portée hyper locale et s’inspirent d’expérience comme YourHub.com. Des exemples récents sont le lancement de Triblocal.com par le Washington Tribune. Ou bien ils ont une visée plus large et ouverte comme agoravox.fr ou le futur medium4you.be
D’autre conscient de l’apport et de la forte relation établie avec un lectorat lorsque celui-ci peut s’impliquer mettent en oeuvre des sites parallèles aptes à recevoir le UGC sans compromettre l’image de marque du titre. C’est le cas à la récente annonce du journal Le Monde, et la politique qui préside au lancement des blogs chez IPM.
Pour finir certains ouvrent les colonnes de leur site titulaire au UGC sous un forme codifiée. Le commentaire et le vote permettant d’intéragir avec le lectorat. On pensera au site 7sur7.be, skynet.be.