Le marketing web recouvre de nombreuses spécificités. Du bannering classique hérité du print, à l’advertising ciblé sur du contenu ou par email, en passant par le buzz, la finalité est bien souvent de voir un utilisateur/client/surfeur venir utiliser une application web sur son site. Faut-il enterrer cette approche pour privilégier les réseaux sociaux. L’adoption virale des produits purement web ? A l’ère du widget, de la page personnalisabe et de Facebook doit-on avant tout être disposé à être embarqué plutôt qu’à rameuter ?
C’est un ensemble de questions qui taraude mes réflexions depuis que je farfouille avec enthousiasme ce qui est en passe de devenir la plus grande platefrome web ouverte : Facebook.
Avec 33% de croissance en PV depuis le lancement de sa plateforme le 24 mai et plusieurs applications qui dépassent le million d’utilisateurs, on peut parler de take rate, de taux d’adoption qui doivent faire tomber les mâchoires d’un paquet de vieux briscards du web, recyclé en guru2.0. Pour donner un point de comparaison il y a sur le module le plus populaire de Netvibes 28000 utilisateurs de Sudoku.
Avec l’ascension fulgurante de Facebook comme plateforme de diffusion, plateforme virale extrêmement puissante où le travail d’un défricheur est transmis à sa communauté, la popularisation d’un application peut-être foudroyante. Ce qui revient de facto à être d’accord avec cette analyse et particulièrement
the Facebook Platform is primarily for use by either big companies, or venture-backed startups with the funding and capability to handle the slightly insane scale requirements. Individual developers are going to have a very hard time taking advantage of it in useful ways.
Si l’on lance un nouveau projet faut-il encore massivement investir dans le développement d’une interface web ou bien le lancement et l’intégration dans les univers sociaux ouverts est-il une priorité pouvant amener à une notoriété et la constitution d’une communauté qui pourrait bénéficier de services plus pointus sur un site propre ?
Si l’on gère un service ou une marque établie peut-on se passer de Facebook pour populariser ses actions web ?
J’attends la première agence belge qui clamera avoir Facebooké une de ses productions (les moblogs proximus ? 😉 ).
Je prédis que si elle risque d’avoir moins de couverture presse que pour Second Life elle risque d’avoir plus d’audience.
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