Les types d’utilisateurs de Facebook

Hier je discutais réseaux sociaux avec mes collègues. Comment les spécialistes du marketing du « premier portail belge » font usage du premier réseau social mondial?

Mon but était de connaître la manière dont ils utilisent Facebook. Avec pour objectif de typer leurs pratiques et tenter d’en tirer des généralités.

Comment vont-ils sur FB ? Mettent-ils leur statut à jour ? Taguent-ils des photos ? Uploadent-ils du contenu ? Acceptent-ils les invitations d’inconnus, de collègues, de leurs parents, de leurs chefs ? Créent-ils des groupes ?

Que ne suis-je sociologue !

J’ai donc pu distinguer 4 types principaux d’utilisateurs

  • les végétatifs
  • les e-réactifs
  • les présents passifs
  • les moteurs

Détaillons :

les végétatifs
Le végétatif a un compte Facebook, mais quel que soit l’évènement (un Poke de Dieu), les rappels (Dupont vous invite à installer Zombie vs Vampires), il n’ira pas voir.

Le végétatif y est sans y être. Les limbes du réseau sont son domaine. Habituellement le végétatif n’a pas de photo, a inversé nom et prénom, n’a que le Super Wall d’installé mais a pourtant des amis.
Je ne suis pas arrivé à percer ce mystère des amis, ils ne m’ont pas répondu.

les e-réactifs
Les e-réactifs réagissent toujours à une sollicitation par mail.
Un nouvel ami, une photo ajoutée et taguée notifiés par email voilà des raisons de visiter le réseau social.

Parfois l’e-réactif laisse un message comme on signe un registre de condoléance ou un livre d’or, avec la révérence idoine à la rareté du geste.

les présents passifs
L’utilisateur présent passif va sur Facebook de son propre chef, prendre le pouls.
Pas question de mettre à jour son statut, de poster une photo.

Par contre rejoindre un groupe, commenter une photo, pourquoi pas si cela ne demande pas trop d’implication, de suivi ou de mise en avant de sa vie privée. Certains doivent penser que Big Brother n’est jamais loin mais que la fréquentation de ses adorateurs (qui sont nos amis) est si pleine d’enseignements ou de plaisir.

les moteurs
Les moteurs sont des personnes qui n’ont aucun sens de l’intimité 😉 Mettent à jour leur statut, importent des notes, postent des photos, créent des groupes, invitent à tour de bras des amis.

Facebook leur sert de plateforme de diffusion pour leur marketing personnel. Ils sont les histrions qui amusent les présents passifs et drainent les e-réactifs.
Les végétatifs les ignorent mais ça ce n’est pas une surprise.

9 réflexions sur « Les types d’utilisateurs de Facebook »

  1. 3 catégories négatives, une positive. C’est assez déséquilibré, non ? Auquel cas, c’est un signe de mauvaise santé.

    En terme de vocabulaire, on pourrait aussi faire une relation inverse : appeler négativement ceux qui font tourner la plateforme et positivement ceux qui s’en détournent. 😉

  2. @Hubert sauf à croire que c’est toi qui tinte les catégories, je ne vois pas ce qu’elles ont de négatif.

    Mais pour aller dans ton sens et trouver des dénominations dont le point de vue serait externe, est-ce possible ?

    Peut-on nommer ce qui n’est pas vu ou pour le moins conçu ?

    On en est ou pas. Si l’on en est pas on ne peut savoir comment ils en sont.

  3. Tiens je me reconnais dans aucunes des 4 catégories…

    Pas d’indications béantes sur ma vie privé (pseudo etc), profil verrouillé à tout ce qui n’est pas ma liste d’amis, moins de 60 friends, va y faire un tour deux à trois fois par jour et regarde tout ce qu’on m’envoie (même si j’en refuse 90%). J’ai crée deux groupes, je réponds à d’autres. Bref je participe sans mettre en danger ma vie privée mais j’ai pas bcp d’application sur mon profil. Et principalement je joue au scrabulous !

    Je dois être une présente passive à la plupart des choses proposées mais réactive quand même.

    Pourquoi tout catégoriser ?
    C’est fou comme ça rassure les humains ce type de façon de tout ranger dans une case 🙂

  4. C’est rassurant Qui©he de penser qu’avec 4 catégories je n’ai pas fait le tour de la question.

    Pour les motivations de mes objectifs, je pense que typer les gens, créer des « personnas » sur base des pratiques actuelles ne peut pas nuire, que du contraire.

    Ce qui est intéressant ce sont les glissements et les sphères intimes qui se dessinent dans ce bazar qu’est FB.

  5. Ping : les z'ed
  6. héhé bon ben je suis moteur.

    Belle analyse. Ce qui est amusant c’est que ça me rappelle les quatre classifications des visiteurs de musée qu’on nous avait donné en cours de muséographie ULbienne…

    Les papillons, les poissons…

    En gros la même chose, mais appliqué au musée.

    Du coup. ben on peut se demander si ce n’est pas simplement des types humains.

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