Entre 100% de marketing, 10% d’amitié et du casual stalking, j’en avais fini de Facebook.
Je suis parti.
Je ne suis ni le premier ni le dernier.
Mon compte est toujours « actif », il est des pages que je veux pouvoir gérer, mais je ne veux plus voir Facebook comme le kiosque à journaux de ma vie sociale. L’editorialisation de l’égo par des algorithmes je m’en passerai. Isolationnisme volontaire. Si tu n’a pas de média, si tu ne paies pas un nom de domaine, ne mets pas en oeuvre une newsletter, un flux RSS, n’a pas de vie épistolaire; tant pis.
Je tente une libération, reprendre une recherche active d’informations sur base de lectures et de curations choisies. Et le paysage est vaste, bien plus large que l’horizon algorithmique de Facebook.
J’ai repris des abonnements à des médias. Ce sont des putes qui me traquent tout autant, je hais définitivement la régie pub du Monde et du New Yorker, saloperies. Je paie, il serait judicieux d’arrêter de me traquer.
Je pense n’acheter que du print, si pas anonyme, au moins on ne sait pas ce que je zappe et ce que je lis, relis, annote, surligne, découpe, commente en soirée. Dans « analytics » il y a des racines qui font mal au cul.
J’ai un GSM, un email, fais-en usage.
Le reste c’est du meme, du pareil au meme il n’y qu’un pas que je ne veux plus franchir.