Avec un troisième jour s’ouvrant sur 4 tracks (aargh que n’ai-je le don d’ubiquité) et une après-midi de keynote qui ouvre la voie à des réjouissances pour le week-end, je propose, plutôt que de me perdre dans le détail du zapping que la journée imposait (quand il ya bcp de contenus de qualité le zapping est une preuve de curiosité), de tirer des conclusions générales et éternelles sur l’événement.
J’ai croisé des régiments de légendes (Greenaway, De Mol, Guild, Canter, Newmark, etc.), j’ai vu un sous-marin hollandais, découvert une quinzaine de jeunes pousses et passé 3 jours fantastiques et revigorants. Sur la conférence même je dirais que le vrai but de celle-ci est atteint, il ne s’agissait pas de pousser plus loin mais de faire voir Amsterdam et de présenter au monde une tentative de définition du barbarisme crossmedia
. 3000 personnes ânonnent maintenant: Le cross media c’est le futur, ça se passe maintenant, c’est génial. Tout change, le public s’approprie les médias mais pourtant ce doivent être les corporations qui accompagnent le changement
. Ca devient le leitmotiv, la juste pensée à adopter. Je conseille à tous d’aller voir les vidéos réalisées par Kim et l’équipe d’Extra Fris pour complémenter cette opinion: Jour 1, le Jour 2 (c’est du WMV). Au final la nouveauté n’est pas venue des keynote sessions mais plutôt des rencontres, le networking du picnic risque de faire sa force si l’expérience se renouvelle l’année prochaine. Il faudra juste souhaiter que le support de l’événement soit plus conséquent pas uniquement pour nous emmener dans des bonnes conditions dans les clubs d’A’dam mais aussi pour maintenir à jour le blog, faire en sorte que les vidéos soient online rapidement (où est le jour 3 de Kim? Les streams archivés pour quand ?) et donner du sens ou du fun au social network mis en place pour quoi au fait ? Ce devrait pousser plus de gens à aller imprimer des « bons à boire » pour 2 sur les imprimantes prévues à cet effet, voir photo.
Photo : Marco Wessel