Depuis un an le web reprend des couleurs. Les utilisateurs reprennent le contrôle du contenu affiché dans leur browser, les pages web se transforment progressivement en applications réduisant le nombre de chargements de pages, des interfaces pour syndiquer le contenu permettent de centraliser ses sources d’informations & des taxonomies collaboratives rendent l’identification des contenus plus pertinente.
Je traîne mes clics sur les sites web depuis 1995. J’ai participé à mon premier site web en 1996, et après cela n’a plus cessé. la période entre 2001 & 2003 étaient un peu morose rien de vraiment neuf à se mettre sous la dent, et puis le renouveau doucement est venu.
Ce qui s’est passé est expliqué en détail par Tim O’Reilly dans un article du jour: What is Web2.0
En 7 points 1. The Web As Platform, 2. Harnessing Collective Intelligence, 3. Data is the Next Intel Inside, 4. End of the Software Release Cycle, 5. Lightweight Programming Models, 6. Software Above the Level of a Single Device, 7. Rich User Experiences O’Reilly remet en perspective ce qui fait qu’une sociéte offre des services qui peuvent rencontrer les attentes et aspirations des internautes. Pour l’exemple il utilise une table d’évolution entre le web 1.0 (celui d’avant) et l’actuel
Web 1.0 | Web 2.0 | |
---|---|---|
DoubleClick | –> | Google AdSense |
Ofoto | –> | Flickr |
Akamai | –> | BitTorrent |
mp3.com | –> | Napster |
Britannica Online | –> | Wikipedia |
personal websites | –> | blogging |
evite | –> | upcoming.org and EVDB |
domain name speculation | –> | search engine optimization |
page views | –> | cost per click |
screen scraping | –> | web services |
publishing | –> | participation |
content management systems | –> | wikis |
directories (taxonomy) | –> | tagging (« folksonomy ») |
stickiness | –> | syndication |
Le maître mot de cette évolution reste la modularité et l’implication de l’utilisateur, plus il peut s’approprier un usage plus l’utilisateur en abusera. Et c’est bien ce qui est bien.