Une petite note d’actu tout en questions et sans aucune réponse.
Les JT du soir qui laissent la parole aux proches, un médecin agressé, twitter qui bruisse pour aimer se faire peur ou se moquer du spectre d’un Michaël Jackson à la française, le week-end a été chaud sur le front hospitalier et sur les suites des soucis de santé de la star du rock français.
Les risques hospitaliers, les assurances, les infections nosocomiales, la phase de post-op, les timings de jetseteur, la surpuissance technologique, le rejet des contingences, le culte de l’agonie se seront téléscopés sur le dos de Johnny.
Evidemment c’est triste quelqu’un qui souffre, evidemment même sans Johnny et n’importe qui d’autre la planète continuera de tourner.
Toutefois cette péripétie de l’actualité a remis dans mon esprit tordu une question que j’aime souvent à me poser :
Quand on est riche et célèbre est-ce que l’on peut mourir à l’hôpital ?
A quand l’artiste, le business man, l’oligarque immortel ?
Johnny n’en est pas là mais quel serait cyniquement la valeur de conserver le plus longtemps possible un artiste renommé en vie ?
Poumons artificiels, dialyse, alimentation par sonde, il y a moyen de végéter longtemps vu la sophistication médicale qui peut être mobilisée et les sommes amassées.
La frankensteinisation du people sera-t-elle une des nouveautés du 21e siècle ?
Une étape intermédiaire vers la voie de l’immortalité, un plus de la jouvence chirurgicale et chimique qui déjà fait ressembler des sexa, septuagénaires à des jeunots du système.
Souvent pour clore ce débat par un pirouette humoristique, je dis que Jean-paul II avait Å“uvré à la chute du Mur de Berlin pour récupérer les médecins de Brejnev.
Le Pape trépassé où sont-ils allés ? Qui sont leurs futurs clients ?
A terme la mort sera-t-elle un sort de pauvre ?