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Les listes dans twitter, est-ce vraiment bien pensé ?

J’ai découvert (comme la plus grande partie de la twittosphère) la fonction de liste de twitter.

Si l’idée d’organiser ses amis, collègues, camarades en listes est une bonne chose pour grouper leurs messages, les détournements sont déjà légions et posent question sur l’implémentation de cette idée.

Qui a envie de se retrouver dans une liste intitulée clitoridiennes, boring most of the time, vous voyez l’idée ?

Au premier abord je trouve que l’inclusion dans une liste devrait être soumise à une approbation, ou pour le moins à une notification, comme c’est le cas pour une nouvelle amitié, offrir la possibilité de bloquer l’inclusion et pas uniquement la personne et donc l’inclusion, car si pour l’instant le nombre d’inclusions est encore restreint comme gèrerons nous notre présence online avec plusieurs centaines de listes ?

Les comptes de société ont à relever leur attention, aussi, à quand les listes « voleurs », « escrocs », « fail »…

Maintenir un compte public nécessite de garder un Å“il sur la statistique « listed » de son compte.

On aurait pu espérer aussi la possibilité de rejoindre une liste, utile pour gérer un évènement, mais bon le DM peut toujours être utilisé.

La substantifique moëlle de twitter grâce à Readtwit, Google reader et PostRank

readtwitTout le monde tente de nous prouver que twitter c’est beaucoup de bruit egotiste, on a même calculé que c’était à hauteur de 80%.

Pourtant c’est une belle source de découvertes et Michelle Blanc en avait très bien parlé. Si bien qu’Orenoque lui avait soufflé un proverbe anglo-saxon sur le comment faire face à une rivière d’infos

Comme tout le monde il m’arrive d’avoir moins de temps pour musarder tout à mon aise, chatouiller d’un tweet les coupaing2.0 alors j’aime n’avoir que ce qui compte à lire à l’endroit où mon attention se focalise.

Ma vie en ligne est toujours centrée sur Google reader.

Readtwit me sauve la mise pour filtrer au plus fin le flux des tweets des 636 personnes que je suis.

Readtwit propose d’extraire les liens des tweets que je reçois, de résoudre les URL et de prendre les 2000 premiers caractères du contenu linké pour en faire un flux RSS.

Flux RSS que j’ai évidemment ajouté à mon Google Reader dont je filtre l’affichage en faisant usage de PostRank (ex-aiderss.com).

Postrank c’est une extension firefox pour Google reader qui permet de voir le succès d’un lien par le nombre de ses citations. un paramètre de plus pour filtrer de l’info.

Ce matin ça donne ceci.

Readtwit & postrank dans Google reader

Impossible dès lors de manquer un bon lien des potes.

Le consommateur (ré)actif

Que ce soit cash et stupéfait sur les délais d’une situation de service après-vente d’une grande enseigne low-cost

ou que l’analyse soit fine, drolatique et argumentée quant aux pratiques « marketing direct » d’un quotidien, le consommateur ou le prospect l’ouvre à tout bout de champs.

Un tram, un train en retard, un call-center qui lambine, un film qui déçoit, un service mal perçu et l’infamie du #fail guète la marque coupable d’avoir déçu.

C’est grave docteur ?

L’absence des marques laisse évidemment toute latitude à la frustration, au sarcasme, à la dérision ou à la rébellion se diront les chantres de la participation de l’entreprise à la vie online. Pourtant des marques extrêmenent impliquées – Comcast et Dell peuvent être pris pour exemples – se ramassent régulièrement des volées de bois vert, malgré tout.

Pourquoi ils sont méchants les gens ?

Parce qu’évidemment aucune organisation n’est parfaite mais que tout individu espère vivre une expérience client parfaite.

Tendre à la perfection est le mot d’ordre de toute organisation cornaquée avec brio, mais elle reste une illusion. Le manquement, le grain de sable, la tuile ne manqueront pas de frapper à un moment ou un autre.

Si cette mauvaise expérience donne lieu à du dédain, du mépris pour l’incident, si celui-ci ne sert pas à améliorer la façon de servir ses clients, alors de l’absurde de la situation naîtra l’envie de revanche, le petit vandalisme cathartique du post vachard.

Qui sur un forum, qui sur son blog, qui sur twitter laissera une trace comme on taguerait à la bombe la façade d’une enseigne honnie, pourvu que ce soit quelque part dans google c’est bon. Avant on menaçait d’écrire à Test-Achat, comme la génération Y n’est pas férue d’abonnements papier elle hashtague du fail à tour de bras sur les réseaux sociaux.

Oui mais mon « e-reputation » elle va en souffrir ?

Si votre réputation en ligne n’est pas bonne, c’est que votre réputation tout court n’est plus à faire. La seule chose qui change c’est que votre réputation est exposée à la vue de tous. Plus moyen à l’heure actuelle de faire passer ses messages au-dessus des piaillements incessants du plus grand nombre.

Si l’on veut ne pas décevoir, rendre service, être à l’écoute il faut prendre le problème à la base et défendre sa position et ses véritables compétences, pas l’image idéalisée de sa marque, mais bien ses réalisations.

Il ne s’agit dès lors pas de contrer le flot de frustrations, de masquer les inepties produites par les grandes organisations mais au minimum de faire le poids, le contre-poids en montrant son ouverture, son empathie, en aidant à l’échelle des réseaux sociaux ses clients.

Proposer une alternative à l’échec, assurer une prise en compte des problèmes exprimés. Dialoguer. Humaniser. Souvent ça calme.

Mais si je ne le fais pas ?

Si l’on prend une des marques dont la relation client confine au religieux : Apple ; on remarquera que ce qui « énerve » le plus dans le cas des iPhones explosifs c’est l’imperméabilité d’Apple à la critique, le déni, la latence entre les premiers incidents et la première enquête. Temps nécessaire pour mobiliser presse, détracteurs traditionnels, et mettre en branle le cirque médiatique classique, puisque filmer l’iPhone en France c’est moins cher que les images de guerre et ça touche beaucoup plus de gens.

Ce genre de posture (rappelez-vous Kryptonite et ses cadenas en 2004) fermée n’est plus du tout adaptée au monde actuel, à la manière dont les gens perçoivent les marques et les intéractions avec elles, surtout quand on a une exposition planétaire.

Conclusion

Pour arrêter les incendies, maîtriser les crises, apprendre de ses clients il faut aller à leur contact. Ce que les réseaux sociaux proposent et permettent de faire à un coût dérisoire et sur une échelle globale.

A la fin du Xxe siècle qui n’en aurait pas rêvé ? C’est-là, utilisez-les.

*au moment de mettre sous presse @flexyflow nous confirme n’avoir reçu aucune nouvelle du SAV.

Les atavismes postaux à l’ère électronique

Je suis toujours surpris par les réflexes, les pratiques jamais mis en doute, les évolutions bâtardes entre ce qui se fait et ce qui se faisait. Petit coup d’Å“il sur la communication écrite précédemment qualifiée de postale en cette fin de décennie.

Le service de recrutement

Pratique héritée du temps où les interactions avaient un coût postal (la machine à écrire, la feuille, l’enveloppe, le timbre et la salive de l’employé) nombre de services de recrutement de grandes entreprises ne donnent aucun suivi aux candidatures qu’elles reçoivent sous forme électronique.

Si l’on pouvait comprendre que l’envoi d’une lettre type indiquant l’absence d’intérêt pour une candidature était une politesse onéreuse, on peut se demander pourquoi c’est toujours le cas avec un média gratuit ? Pourquoi des employés acceptent de passer pour des malpolis, des incompétents de l’email au nom d’une pratique désuète ?

Formulaires, emails, ces canaux restent sans réponse. Le candidat est laissé à l’attente. Alors qu’il aide à une gestion des candidatures facilitée (pas de manutention) il espère un traitement rapide et transparent de sa candidature, illusion ! S’il ne convient pas sa candidature ne reçoit pas plus d’égards qu’un vulgaire spam.

A quand un site web bien polémique extension de LinkedIn qui donnerait la possibilité de jauger la sociabilité d’une société, pas à la présence online de ses campagnes mais bien à l’aune de son implication dans les échanges avec les gens ?

Le service de collecte des taxes régionales

Voici un bel exemple de modernité mixte. Il est possible de demander l’exonération d’une taxe par email. Dans un délai de 48 heures un accusé de réception et de suivi est adressé. On y indique que la décision du fonctionnaire compétent sera transmise via courrier.

Le délai de traitement est à la hauteur de la réputation de l’administration et dépasse largement la date de paiement prévue pour la taxe mais au moins le service est proposé et confirmé de bout en bout de la chaîne.

Facilité d’accès et d’interaction d’un côté, processus légal et administratif à souhait de l’autre.

Le collègue sur-prévoyant

Avant il y avait dans les grandes entreprises un service de courrier interne, permettant de faire suivre plis, dossiers, colis à un collègue d’un autre service. Souvent on décrochait le téléphone, on composait l’extension du collègue pour le prévenir du fait que l’on avait mis au courrier interne tel article, tel document. Histoire qu’il n’oublie pas de passer devant sa boîte, son bac et assurer un suivi rapide de la tâche liée au document.

A l’heure actuelle certains téléphonent voir se déplacent pour prévenir de l’envoi d’un email. Ils trouvent nécessaire de capter l’attention du récipiendaire au moment de la réception du message. Cette pratique qui consiste à venir dire « Je t’ai envoyé un email », me fascine toujours. Doublement irritante ou inutile elle prend souvent de court le récipiendaire qui remarquera à la lecture du message que toute l’info y est et que l’email inclut une large liste de distribution à caractère hiérarchique et sert de prioritisation implicite. Que cherchent-ils donc ces sur-communicateurs ? Une sur-réaction ?

 

Vous avez d’autres exemples de ces pratiques mixtes, en évolution, rétrogrades ?

 

Photo : Vous avez du courrier par Mamzel*D

4 plugins wordpress en test

J’ai installé 4 « nouveaux » plugins histoire d’optimiser le rendu de mon blog, faciliter l’indentification des membres de la communauté et assurer la diffusion rapide des mises à jour.

PHP Speedy

Las d’être confronté à un infâmant E aux tests de performance de Yslow j’ai décidé de mettre en place des fichiers uniques pour les JavaScripts et styles, ainsi que d’ajouter des dates d’expiration très éloignées dans le temps pour lesdits fichiers.

Las de devoir compiler à la main divers fichiers, les maintenir, ajouter du code à mon fichier .htaccess, j’ai trouvé PHP Speedy qui fait tout ce travail à ma place en 2 clics.

Fini le E dans Yslow maintenant je courtise le A sur les notes et le C de temps à autres sur la home. Pas encore Byzance mais mieux !

BackType Connect

Retrouver toutes les citations d’une note sur les sites de partage, les blogs ou de réseautage social, voilà ce que propose BackType. Il faut se créer un compte et importer les commentaires dans sa base de données. Un toilettage linguistique du plugin avant installation et import est vivement conseillé à qui veut éviter l’anglais dans sa base de données.

Voir ligne 1010 du fichier backtype-conect.php pour francisation de l’origine des messages.

De plus l’intégration des avatars nécessite un bricolage dont pour l’instant je n’ai pas cerné toutes les subtilités. Il est vrai que j’ai un autre plugin de gestion d’avatars qui rentre un brin en conflit avec la fonction btk_get_avatar de BackType.

RPX

Offrir à ses visiteurs la possibilité de s’identifier sur son blog à partir des différents comptes qu’ils possèdent (AOL, Yahoo!, Google, FaceBook, Twitter, Flickr…) voilà l’offre de RPX.

Le plugin nécessite aussi une petite modification du code afin d’être visible dans la zone de commentaire. En effet par défaut la zone d’invite a un style « display : none ». Cela se règle en remplaçant le « none » par « block » ligne 220 de rpx.php

WP pubsubhubbub

Le real time web nécessite des « pings » afin de prévenir les services de syndication de la mise à jour d’une source. Pubsubhubbub est l’implémentation d’un tel protocole de propagation des mises à jour des publications auprès des subscriptions. Google supporte depuis peu le protocole, à terme tous ses services devraient l’intégrer. SI vous voulez rester top of real time, c’est un must have.