A 18 jours des élections il n’y a guère que la consternation qui prévale.
En vrac : L’échec des réformes socialistes, ses cadres vieillis ou disqualifiés, sa mainmise sur le pouvoir qui corrompt inévitablement et qui pousse à un conservatisme du pouvoir bien loin des idéaux progressistes que l’on peut attendre d’une telle formation, ça me gave. Les bleus qui sont bien malades de l’écroulement de leur système, s’endetter pour sauver ses banques, plus blues que bleue comme démarche, et sa tête de liste bruxelloise qui ne laissera le Sénat que pour la Présidence, ça m’agace. Sans compter que les chamailleries de banlieue c’est une histoire de libéraux, le psychorigide VLD castre du « MR », les vrais libéraux aiment-ils toujours leurs collègues du FDF ? Ca me questionne.
Les verts épaissis, le vent en poupe et qui ont envie d’y aller mais avec qui? Des copies laquelle séduira le plus l’original? Ca me taraude. Et puis ces jeunes pousses qui twittent, qui bloguent, comment chiffrent-elles leurs ambitions ? Plus ou moins cher que les efforts de comm’ ? Les oranges dont le bébé le plus connu n’aime pas que l’on dresse son bilan, m’indiffèrent toujours.
J’aurais bien voulu savoir :
Que cèderont-ils pour libérer les flamands de notre joug ceux qui rejoindront les tables de négociation qui les attendent ?
Vu le scrutin proportionnel avec qui les partis ont-ils envie de faire une alliance ?
Avec 140.00 pertes d’emplois d’ici à 2 ans, sans compter les cadences réduites, comment va-t-on faire face aux défis que chacun envisage ?
Si une véritable campagne orchestrée moins par le scoop et le coup et plus par l’analyse et le travail journalistique est possible merci de faire suivre, là je fatigue.
Et dire que chez les petits il n’ya pas plus d’inspiration à trouver.
Mes lectures du moment (car tout espoir n’est pas perdu !) :
Et d’ajouter que le micro article du Soir sur le désenagegment des jeunes trouve une répone détaillée ici : La « generation Y » en a assez des « pourquoi ? »