Archives de catégorie : art

Les Minutes Célibataires primées à Romans

Le palmarès du Festival de Romans est connu. De bonnes pistes pour d’agréables découvertes et le plaisir de voir le travail de Valérie Nimal récompensé par un deuxième prix dans la catégorie podcast.

Catégorie dont les deux premières places sont trustées par des compatriotes puisque c’est Benoît du Déclencheur qui emporte le Talavera (César ou Oscar du coin) de la catégorie

Deux autres Belges décrochent un deuxième prix en arts graphiques et un troisième en BD. Jolie moisson !

Packet Garden : transformer votre trafic en planète

Packet garden est une petite application qui snife votre trafic et utilise les données géographiques des serveurs que vous utilisez pour établir les contours d’une planète.

Données uploadées ou downloadées creusant des vallées ou érigeant des monts….
Rendu poétique, amusant, joli d’un flot de données que nous générons tous.

Ca ne sert pas à grand chose, c’est donc essentiel.
Dispo pour Linux, XP & OSX.

aliceday inaugure un nouvel espace avec les oeuvres de Charlotte Beaudry

Le centre de Bruxelles est en pleine mutation, la rue des fabriques et son imposant bâtiment couvrant les adresses 1a, 1b, 1c héberge magasins de mode, boutiques de créateurs et galerie d’expo.

A l’invitation de la galerie aliceday j’ai poussé une tête jusqu’au 2e étage du 1b pour découvrir leur nouveau lieu d’expo et les toiles de Charlotte Beaudry. Vazy.be dit d’elle que c’est du lourd. Une technique sûre, un regard acéré, et une âme qui transparaît dans ses réalisations. Quelque chose de libre, d’indompté. On pense curieusement à « L’Enfant » des Dardenne Bros. Les garages, les détails. Et à Edward Hopper pour la technique et ce sentiment qui se dégage: quand on est libre, on est forcement seul(e). Excellent.

J’ai beaucoup aimé son regard sur les habitats de la caisse en carton aux huttes en passant par la chambre capitonnée. Surtout la chambre capitonnée qui prolonge la perspective d’un couloir de l’espace d’expo. Une invitation à y entrer. Un début d’envie de folie ou de confort ? Toutes les toiles d’habitat on suscité cette même envie d’entrer. D’habiter les lieux dépeints. Faisant donc naître un attrait pour des clichés du dégoût (qui veut vivre dans un caisse en carton ?), je n’ai jamais été très Diogène.

Travaux à voir donc dans un lieu à découvrir. C’est du 20 octobre au 25 novembre du mardi au samedi de 14 à 18 heures.

Picnic 06: Bar hopping between Amsterdam’s hottest clubs

Heineken a foiré. Pour sûr annoncer qu’il est possible d’aller d’un club à l’autre un jeudi soir à A’dam c’est alléchant. Aucun portier prévenu, aucun encadrement, un amateurisme absolu. Il n’y avait rien à voir ou faire c’était juste un effet d’annonce. Après un bref passage au Rain où le vodka sour rattrape la musique et après avoir laissé Frangino, Ilaria et son mari retrouver leur chambre d’hôtel, j’ai suivi les conseils bon plan de mon Huggy les bons tuyaux local (dank u Thomas!!!) qui m’a renseigné le Studio 80 (prononcez Studio Tachtig pour faire local) une excellente découverte. Un club qui joue l’electro de Den Haag (Bunker, Crème Organization, etc…) et le matine de d’electro funk 80’s ou actuelle ne peut être négligé. Surout qu’il accueille des groupes, ce soir un quatuor à la croisée de tous les styles (de la ballade, au métal en passant par le rock et l’électro… avec tant d’étiquettes ils ne doivent plaire qu’aux curieux) Parkside

Picnic 06 : Peter Greenaway VJ

Primo avoir face à soi Peter Greenaway c’est un peu comme mettre ses doigts dans une prise électrique pour voir si ça fait quelque chose. Je vous le confirme cela fait quelque chose. Secundo avoir quelques minutes pour lui poser des questions sur la conception de l’outil qu’il va utiliser pour VJer et savoir comment il manipulera les 8 écrans à disposition, permet de découvrir Beam Systems et d’apprendre qu’il a à disposition 5000 loops pour faire, il faut le dire, ce qu’il veut. Enfin tertio apprendre qu’une trame existe qui permet d’avoir un fil narraitf même si le résultat est plus émotionnel, perceptuel que narratif permet de s’y retrouver. Peter Greenaway propose 92 objets pour d’écrire le monde. La vie de Tulse Henry Purcell Luper tient dans des valises. La plongée dans les obsessions personelles de l’artiste est une entrée en guerre. Si le VJing a des styles Greenaway fait dans le breakcore matiné d’approches symphoniques et de phases méditatives. J’ai adoré.