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Facebook Connect en plugin pour WordPress

C’est donc la grande vague de la gestion des identités en ligne. Quel login sera le plus fort ?

Facebook ? Google ? Yahoo! le morribond ?

Ne reculant devant aucune expérimentation j’ai décidé d’installer le plugin développé par Sixjumps.

Il permet de s’identifier sur ce blog via ses données Facebook. En gros de l’OpenId mais avec le nom magique du réseau social qui a le vent en poupe.

Ce n’est pas tout.

Une page liste toutes les personnes qui ont décidé de rejoindre la communauté (pas dispo facilement chez Yahoo! MyBlogLog ni chez Google), une page de profil individuelle est crée pour chaque nouveau membre de la communauté (cliquez les photos) et les commentaires sont répercutés sur le profil utilisateur.

Ca fait longtemps que je n’avais pas été aussi enthousiasmé par un plugin WordPress. Du beau boulot pour faciliter la socialisation autour d’un blog et assurer la diffusion virale de l’activité des membres de la communauté. Car off-course ce que vous faites ici est répercuté sur votre wall et donc auprès de vos amis.

Vous nous rejoignez ?

Des infos sur le plugin sont dispo sur les forums de Facebook, j’ai pour ma part du traduire quelques textes et réagencer les appels aux éléments de mon thème pour intégrer le plugin.

EDIT : la version 0.7 qui implémente la diffusion des commentaires sur FaceBook est disponible sur le blog Sociable!

Comment gérer ses amis sur Facebook

Mise à jour : une version de ce tutoriel faisant référence à l’interface actuelle est disponible

Des amis d’enfance, des inconnus sympathiques, des collègues, sa mère, ses frères et ses soeurs, des ex on trouve tout et n’importe qui sur Facebook.

Faire le tri parmi ses « amis » et gérer ce que chacun de ces groupes peut voir de votre activité sur le réseau est de plus en plus une question que je vois surgir chez mes proches.

Voici donc un petit vade-mecum sur comment gérer ses amis sur Facebook.

Il va vous apprendre à créer une liste d’amis et à l’utiliser pour bloquer l’accès à certaines de vos infos aux membres de cette liste.

On y va

Cliquer sur le lien « Friends » / « Amis » du menu

 

Dans la colonne de gauche de la page vous pouvez définir des listes d’amis en cliquant sur le bouton suivant

Un pocessus en 2 étapes s’initie

Nommer la liste


Libre à vous d’utiliser la classification qui vous sied, personne ne saura jamais si vous avez une liste « Ecole Primaire » et/ou « Nuisibles », le but est de mettre certains de vos amis dans le même sac pour vous assurer que les membres d’un groupe n’ont pas accès à vos photos, votre wall, votre status…

Remplir la liste

Deux manières de procéder soit au coup par coup, ami après amis, soit via une sélection multiple. Dans le deuxième cas songez à sauver votre liste, sa mise à jour n’étant pas sauvegardée automatiquement.

 

Une fois que la liste est complète cliquez sur « Privacy Settings » dans le menu « Settings » / « Paramètres »

Cliquez le lien « Profile »

Pour chacun des éléments repris sur la page vous pouvez définir qui à accès ou non à l’info. A savoir votre profil, vos infos de base, vos infos persos, vos photos & vidéos, votre status, etc…

Des valeurs par défaut peuvent être utilisées ou bien vous pouvez personnaliser votre choix, c’est ce que nous allons faire. Cliquez sur « Customize… »

Une fenêtre s’ouvre qui vous permet de définir qui ne peut pas avoir accès à ces infos. Dans mon exemple je réutilise ma liste mais vous pourriez aussi choisir une seule personne.

Reste à sauvegarder votre choix et à continuer à mener une vie paisible.

Politique belge sur un air d’Obama ?

Je vous propose de faire un petit tour de la communication politique online dans le royaume. Un de mes dadas et sans doute un gros morceau des dispositifs utilisés pour nous séduire d’ici au prochain scrutin même si pour l’instant les stratégies restent obscures.

Si le degré de maturité du web – politique ou pas – en Belgique est difficilement comparable avec les Etats-Unis, même si la campagne US porte sur des personnes et leur programme plus que sur des partis, et que le militantisme n’est pas le même; il est clair que la mise en place d’une série d’outils pour réaliser certaines tâches ont eu un effet de levier dans la campagne de Barack Obama.

En conclusion-préambule on recommandera donc une lecture attentive de l’article du Technology Review consacré au dispositif de campagne du sénateur Obama qui, si l’on veut donner à voir autre chose que sa morgue, son ego, son usure ou son gazon, devrait inspirer les communicants sur ce qu’il est possible de faire.

Vu les moyens à disposition je me limiterai aux francophones sans m’interdire en cas de coup de génie une incartade au Nord… mais il ne faut pas rêver.

Je me pencherai plus particulièrement sur les sites web de parti (les blogs perso c’est le taf du politique show et à part chez les verts ou les dinosaures c’est mort) et l’usage des réseaux sociaux.

Sites web

Structure
Les sites web des 4 grands partis sont en gros tous structurés de la même manière.

Infos et actualité des débats – Représentants et organisations locales – Agenda

Si ils diffusent des infos sur les thèmes qui animent leur action/réflexion et annoncent des événements, beaucoup ne tirent toujours pas profit de leur communauté ou n’invitent pas à l’engagement.

Engagement
C’est un peu le parent pauvre de tous ces sites l’engagement, rien ne semble appeler à l’action et même quand c’est proposé on ne sait pas vraiment ce que cela peut apporter, représenter… on est dans le vague face à un formulaire kilométrique (PSCdHEcolo) ou un site léché sans plus de détails sur la finalité de cette adhésion (MR).

Proximité
Si le PS a tout un pan du site qui permet de consulter l’activité des sections locales, on peut dire que c’est la zone la plus morne voire morte du site, comme en déshérence. Texte de test pour Schaerbeek par exemple (Laurette tu glandes ?)

Du côté MR et d’Ecolo c’est la pléthore de sites, sous-sites et adresses différentes dont il ne ressort pas grand chose en terme de proximité.

On notera que la navigation du site du CdH est inutilisable sous Firefox et que donc je n’ai pas été voir plus loin.

On peut en déduire que nombre de candidats et d’appareils considèrent le site personnel comme le premier véhicule de communication. Donnant au parti un site de vitrine, permettant la structuration d’un discours mais ne représentant pas un passage obligé pour la communication.

Réseaux sociaux

Depuis la rentrée et la mise en branle d’une précampagne longue et laborieuse l’activisme politique online du côté des gros partis francophones tend à se raviver.

On peut constater sur Facebook l’utilisation régulière des mises à jours sur la page dédiée à Dider Reynders et depuis hier le même phénomène pour celle d’Elio Di Rupo.

On peut y comptabiliser le nombre de suiveurs, ou de supporters.

Dans cette « lutte » des présidents le liégeois l’emporte face au montois, mais de peu. Peut-être un effet de la fracture numérique entre cibles électorales ? Toujours est-il que le potentiel est grand puisque le site rassemble plus de 800.000 belges.

Pas une semaine donc sans que la page du Ministre des Finances ne soit mise à jour et ne diffuse sa prose à ses près de 8000 fans.

Une sorte de newsletter sur tous les sujets : expo, résultats du Standard, 20 années de socialisme wallon, la vie comme elle coule limite badin. On verra si ces efforts de proximité corrigeront les sondages.

On attend aussi de voir la posture à gauche. Sera-t-on dans le ton de la confidence, de la connivence ou bien sûr du plus sérieux ?

Du côté vert et orange les présences sont disparates (Javaux a plus de 4000 amis), mais comme personne n’a encore heurté la limite des 5000 amis, la solution des « pages » n’a pas encore été prise.

Je suis curieux de voir comment tout ceci évoluera et comment les dispositifs citoyens tel mapolitique.be ou la presse inciteront les partis à une plus grande mise en avant de leurs réseaux, de leurs débats et au final de nos aspirations.

Les réseaux sociaux dormant

Beaucoup de monde s’extasie sur les possibilités de retrouvailles, de culture de la nostalgie, de collaboration qu’un Facebook peut offrir et des infinies possibilités de recrutement, prospection qu’un LinkedIn permet.

Toutefois ces deux mastodontes cachent un ensemble de possibilités, de réseaux préexistants qui sont sous-exploités, dormants, enfouis dans les arcanes d’un monde de papier. Le marché est sans doute trop jeune, les décideurs pas au courant, les acteurs à l’affut de repères anciens mais dont la notoriété n’a pas pâli.

A l’instar de ce qui se passait il y a plus d’une décennie l’innovation, le web, incompris, protéiforme, innovant fait peur, est perçu plus comme un danger qu’un allié, et ça bloque. Les mêmes mécanismes de frilosité ou d’esbroufe suicidaire sont à l’oeuvre à l’égard des médias sociaux et de l’exploitation de leur potentiel par des acteurs établis, le Royaume n’échappant évidemment pas à la règle.

On aura l’indulgence de ne pas pointer les initiatives du monde bancaire qui ne mènent pour l’instant à rien et de se focaliser sur des cibles qui en cette période de rentrée pourrait tirer parti d’une valorisation des réseaux qu’elles animent ou qui les composent.

On peut penser au monde universitaire, au FNRS et au FWO. Où sont donc les chercheurs belges ? Que font-ils ? Pourquoi n’est-il pas possible d’avoir une vue d’ensemble sur les labo, les thématiques, les liens entre entités ?

La recherche est une matière fédéralisée en Belgique, de nombreux crédits publics dans les deux communautés servent à supporter les efforts de la communauté des chercheurs. Or ces efforts en dehors des salaires et des infrastructures ne permettent pas de mettre en relation les unités de recherche, ne simplifient pas la vie des chercheurs ni leur rayonnement.

Les quelquefois où l’excellence défendue par ces organismes est perceptible dans les médias c’est parce qu’un prix récompense un tête chercheuse et que la télé est venue filmer le professeur Tournesol qui va nous faire du cerveau avec des cellules souches.

Que deviennent ces gens ? A qui sont-ils liés ? Que font-ils après ?

Internet était une émanation militaire, puis universitaire, le web le fruit de scientifiques. A l’heure actuelle trouver à lire, voir et savoir quelque chose du monde scientifique belge tient de la mission quasi impossible, tout est morcelé, épars. A quand une évolution ici, une Science 2.0 ?

On consultera avec fruit les initiatives anglo-saxonnes dans le domaine. Nature et son network, le Science Advisory Board et un blog qui traite exclusivement du sujet : SciTechNet.

A l’attention du FNRS et de ceux-qui s’en chargent, je ne vois aucune raison de respecter cet imbécile paragraphe « réglementaire » qui trône sur la première page de votre site. Vous vous prenez pour la STIB ?

En dehors des établissements de recherches dont bien entendu les universités qui collaborent avec le F.R.S.-FNRS, tout visiteur ou tout utilisateur s’interdit d’établir,
à partir de tout autre site, un lien vers le présent site, en ce compris l’une de ses pages internes, sans le consentement exprès du F.R.S.-FNRS.
Cette interdiction s’applique à toute forme ou technique de lien.

Xpertize.be lance une application Facebook

Xpertize.be c’est le site de recrutement par recommandations récompensées qui chahute le paysage plon-plon du recrutement belge.

Le site où tout le monde peut se muer en indic’ pour chasseurs de têtes et gagner des primes substantielles pour avoir référencé le meilleur candidat pour des jobs pointus.

Pour les entreprises c’est l’assurance de bénéficier d’un vivier de profils et CV dormants, hors circuits habituels.

Vu le pédigrée, il semblait logique que le site s’implante sur une des plateformes sociales les plus dynamiques : Facebook.

C’est chose faite.

Depuis aujourd’hui il est possible de chercher des offres d’emplois, de recommander ses amis et de suivre l’évolution de la procédure de recrutement depuis Facebook.

Pour les entreprises c’est l’opportunité d’entrer en contact avec les 480.000 Belges de plus de 18 ans qui utilisent le réseau.

Une seule chose à faire installer l’application pour transformer son réseau d’amis en réserve de recrutement et gagner de l’argent.