Tout a commencé avec mon retour à la médiathèque que je boudais depuis des lustres. Judicieusement posté, en route vers la sortie, l’ilôt dédié aux chouchous de Brigitte.
En me laissant porter par ma curiosité je tombe en arrêt devant une pochette au graphisme troublant agrémenté du petit cÅ“ur vert et du texte en ALL CAPS qui fait la marque de fabrique de la médiathécaire.
En gratant je découvre que Ext’Int est une production du label Geminiaco-bruxellois : Boya Entertainment
J’écoute la plaque dans ma voiture, cherchant les embouteillages qui feront durer le plaisir le plus longtemps possible. Une musique très dépouillée, simple, limpide et la voix entêtante de Maxime Duquesne. En fouillant je me rendrai compte qu’il avait remporté le concours de démo de Pure FM en 2009 (merci Elle.be)
Le mercredi qui suit je réemprunte le CD derechef (c’est la première fois que je fais ce truc insensé à l’ère du rip en deux clics mais posséder l’objet lui confère une valeur supplémentaire et je ne peux le laisser partir), fonce vers le bac de Brigitte muni de la liste des références du label Boya que la médiathèque possède.
Deux nouvelles prises Bishop Dust et son « Horsy Vibes & Rooking Dubs » et un sampler des membres du collectif : « Boya’s Beats & Bliss ».Â
Brigitte en parlait sur son blog en mars déjà. Parfois la sérendipité ça ne passe pas par spotify ou last.fm, juste par un lieu qui reste un carrefour des envies et des propositions.