Archives de catégorie : zeitgeist

RadioLibre.be : blog collaboratif musical mais pas que…

Ils et elles sont 16 (dont moi). Ils sont répartis sur le globe de Paris à Shanghai en passant par Seattle, Anvers et Bruxelles. Ils bloguent sur la musique, la vidéo, la culture populaire, ils font RadioLibre.be

Comme l’explique Jérôme Colin dans sa note inaugurale « C’est donc ici, aujourd’hui, que naît Radio Libre. Non, ce n’est pas une radio. Oui, c’est totalement libre ».

Comme lui et nos comparses je suis assez excité par l’idée d’un doux bordel créatif, curieux, inventif.

N’hésitez pas à y jeter un oeil une oreille ou plus si affinités.

Influence des blogs : récupération du PageRank d’un site

L’évaluation de l’influence des blogs est un sujet à la mode. Pourtant les premières approches au Nord du pays prêtent le flanc à la critique par manque de transparence sur les données utilisées et la manière de les diffuser. LVB a un long article sur le sujet, être n°2 ne l’a pas réduit au silence docile 😉

J’ai passé un bout de la soirée à farfouiller le web en cyber-compagnie d’eMich pour trouver des API dignes de confiance (on veut éviter Alexa) pour établir une grille de comparaison crédible centrée sur les blogs. Yahoo! offre une API pour obtenir le nombre d’inlinks comptabilisés dans son SiteExplorer, Technorati n’est pas avare non plus sur son cosmos, quid de Google?

Il apparaît qu’obtenir la valeur du PageRank d’un site en texte n’est pas simple. Les appels de la toolbar google sont protégés par une valeur hashée contruite à partir de l’url visitée. Où trouver le mode de génération de ce hash ?

Sourceforge ne propose que de s’en remettre à un exe Windows. Heureusement le CPAN de PERL propose un package PageRank qui se base sur un plugin Mozilla pour générer le checksum sésame du PR.

Il semble donc que je vais me remettre au PERL pour mettre en oeuvre cette moulinette à influence! C’est doublement irraisonnable puisque chaque fois que l’on affine le modèle je perds des plumes dans l’aventure (ne jamais changer l’url de votre blog!), mais là je suis toujours dans le top10 😉

Devons nous faire les robots à notre image ?

Une petite promenade sur diverses
notes relatives à la robotique me fait découvrir un collage vidéo qui permet de se faire en quelques minutes une idée de l’état de la robotique. Ca va de la ramassette intelligente à l’androïde Einstein. Soufflant.

Les prouesses vont de l’autonomie d’exécution des tâches, à la coopération entre robots, en passant par l’équilibre ou la mobilité évolutive. Si nombre des problèmes que ces prouesses règlent étaient liés à l’intelligence artificielle, c’est maintenant l’intelligence humaine qui pose « problème ».

Les papiers récompensés lors du HRI2007 traitent souvent de la collaboration homme-robot dans les équipes. Les chercheurs en robotique développent de plus en plus d’androïdes qui questionnent la place sociale du robot. Depuis les années 70 on sait qu’il existe un moment où l’empathie pour un objet, un robot anthropomorphe s’amenuise si il devient difficile de le distinguer d’un humain. Cette zone est appelée l‘uncanny valley (vallée surnaturelle) et l’on y range aussi bien les androïdes que les zombies. Le modèle le plus frappant est ce clône de la fille de Hiroshi Ishiguro qui nous renvoie au film AI et aux sentiments que le spectateur développe pour un enfant robot si proche de nos émotions que l’on craint de voir mourir, alors que nous savons bien que la machine au pire se casse. Le ressort émotionnel du film est en fait basé sur un voyage dans l’uncanny valley.

Uncanny Valley graph

Moi qui ai grandi avec une boite de Capsela à portée de la main, je suis plutôt ouvert à un environnement mixte peuplé de robots outils, mais je suis plutôt rétif à l’idée qu’ils puissent provoquer des émotions. Je n’ai pas envie d’aimer ma cafetière. Et vous vous en pensez quoi ? Devons-nous faire les robots à notre image ?

Influents & influençables

La RTBF proposait hier dans « Questions à la Une » un reportage sur l’univers du marketing online. Comme le laisse penser le texte de présentation diverses techniques « nouvelles » étaient dépeintes dont le buzz marketing. On semblait s’y étonner que l’on applique les bonnes vieilles méthodes qui ont cours avec la presse magazine aux blogueurs. Petit-four, tours en voiture, serrages de pinces et avant-premières exclusives étaient présentés comme nuisibles au libre arbitre et à l’objectivité des blogueurs. Comme si être pourri-gâté comme des journalistes pros et encartés n’était pas bon pour le commun des mortels mais surtout préjudiciable à l’opinion publique.

Pour avoir eu droit aux 2 traitements (les repas à l’ambassade de Turquie pour le compte de la presse féminine sur fond d’amnésie kurde valent très bien les «party pack» de Renault pour sa 2.000.000e Kangoo à la sortie d’un hiver caniculaire…), je trouve que le devoir d’objectivité est un gentil mirliton dans lequel souffle celui qui veut faire passer sa caste pour plus probe qu’elle ne l’est.

La guerre pour l’attention risque de mettre à mal et au final de redéfinir l’éthique publicitaire ces prochaines années. Je suis mollement curieux des futurs trouvailles qui nous mèneront à ce moment là ; mais le créatif a toujours été assez fort pour abuser des libertés qui lui étaient laissées pour fâcher suffisamment son public et se voir interdire de pratiquer ses besognes comme il l’entendait. Car le sujet de la manipulation et du degré de recul nécessaire sont sans doute plus dur à traiter et à faire comprendre que la stigmatisation des blogueurs complices ou bernés. A une période où certains créatifs utilisent notre capacité voire promptitude à nous questionner et nous indigner pour faire croître leur notoriété et peut-être celle de leur client, il conviendrait sûrement mieux de rappeler que tous les messages sont potentiellement des manipulations et que vérifier ceux-ci et taire ceux qui sont commerciaux et jouent sur l’indignation à plus d’impact sur la stratégie de communication que l’on veut dénoncer que de s’en faire l’écho indigné mais complice. Dans un monde de plusieurs millions de messages quotidiens il y a sûrement des indignations plus utiles à transmettre.

Nous fûmes jeunes ensemble, qu’en reste-t-il ?

Après Musty devenu chômeur et camé qui passait « Une journée bien pourrie » sous les crayons de Fifi, voici Kermit sur la pente descendante…

Sad Kermit interprète Hurt et son clip est très toxico.

J’ai le souvenir d’avoir vu les parents d’un ami découvrir impatients les aventures de Tintin en Suisse au millieu des années 80. La carrière de star du X du jeune reporter à la houpette commençait

Ma question du jour est donc, la trentaine induit-elle une dérive nietzschéenne pour tout et tous ?

Si vous pensez que oui merci de m’expliquer que sont devenus les Barbapapas ?

Si vous ne le croyez pas merci de m’expliquer que sont devenus les Barbapapas ?