Bruxelles.be est depuis le 12 novembre le nouveau site de la Capitale.
Comme l’annonce Karine Lalieux il «met définitivement son prédécesseur au placard» et c’est peut-être dommage ai-je envie d’ajouter.
Je m’étonne pour la nième fois que l’équipe de projet web n’ai pas pris en compte la transition entre le site précédent et le nouveau site.
Comme si il s’agissait d’une année zéro pour ce contenu qui draine l’attention de 1500 personnes par jour.
Cela se marque par 2 erreurs majeures.
Absence de gestion de l’indexation existante
Communiquer autour d’un nouveau site c’est aussi penser à convertir les utilisateurs existant à ce changement.
Décroitre le risque « d’un c’était mieux avant » comme réaction face à la nouveauté.
Une des manière est de permettre de retrouver le contenu phare du site sans avoir à changer l’habitude de navigation du visiteur. Comment ? Via l’analyse de ce trafic et les redirections HTTP.
Si l’on jette un Å“il à ce que Google renvoie pour un requête « ville de bruxelles » on constate que le site mis au placard score toujours très bien mais que seul un lien ne génère pas d’erreur.
Le visiteur aura vu le changement, mais pas perçu la valeur ajoutée de celui-ci.
Dommage.
Méconnaissance de l’indexation future
Diversité linguistique oblige Bruxelles.be est décliné aussi sous le domaine Brussel.be, pourtant la langue est gérée par l’application web sous la forme d’un cookie.
Google n’accepte pas les cookie.
Comme le néerlandais est la langue par défaut du site, Google indexe Bruxelles.be uniquement dans sa version néerlandaise et considère Brussel.be comme une copie et ne l’indexe pas.
Ce site rate donc 90% de sa cible dans Google.
Dommage.
Pourquoi je blogue à ce sujet ?
Parce que ce matin j’ai reçu un mail au sujet de l’inscription de mon fils et ma fille dans une école de la ville et la mise en place d’un call center pour ce faire.
Pour illustrer le message on a mis un lien vers le cache Google, car la page n’existe plus (voir mon premier argument) et qu’en plus le contneu n’est pas encore sur le nouveau site (là on peut se demander pourquoi… encore).