La question centrale à laquelle François Lamotte et moi répondions était : « Pieter de Crem trouve la blogosphère dangereuse… Faut-il lui donner raison ? »
Bien sûr que toute apparition publique est potentiellement relayée.
Bien sûr que les médias s’informent sur le web, bien sûr que le travail parlementaire peut-être alimenté par ce qui s’écrit en ligne.
Mais delà à envisager l’expression du citoyen via les blogs comme un danger ! Ce « non évènement » renvoie l’image d’une classe politique dont la présence en ligne est déficitaire, qui ne conçoit pas le bouche à oreille comme le plus rapide véhicule de l’information et qui s’étonne que ses errements (aller à New York parce qu’il ne se passe rien à Bruxelles) soient colportés et donc discutés.
C’est à se demander si à New York entre deux verres l’équipe De Crem a entendu parler de l’équipe Obama ??? De sa gestion des rumeurs, de sa veille, de ses actions ? Obama mais si vous voyez le type dont les manières font débat à Charleroi !
En tout cas De Crem s’est depuis ce jeudi fait une belle tripotée d’opposants dans la blogosphère belge, qui réplique à sa manière…