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Véronique Halloin à la tête du FNRS, enfin le 21e siècle ?

Dans sa livraison papier du jour Le Soir dresse le portrait de Véronique Halloin qui devient secrétaire générale du FNRS.

Elle y déclare : « Un des enjeux futurs est le manque de financement de la recherche libre, ainsi que la segmentation de la recherche sans mécanisme de détection des synergies possibles entre Régions, Communautés et fédéral : pourquoi ne pas mettre sur pied une plateforme de la recherche qui permettrait de créer des ponts ? »

On peut donc espérer que cette quadra ulbéenne donnera corps aux désidératas et idées que je développais récemment sur les réseaux sociaux dormant, tout le monde en tirerait profit.

Les réseaux sociaux dormant

Beaucoup de monde s’extasie sur les possibilités de retrouvailles, de culture de la nostalgie, de collaboration qu’un Facebook peut offrir et des infinies possibilités de recrutement, prospection qu’un LinkedIn permet.

Toutefois ces deux mastodontes cachent un ensemble de possibilités, de réseaux préexistants qui sont sous-exploités, dormants, enfouis dans les arcanes d’un monde de papier. Le marché est sans doute trop jeune, les décideurs pas au courant, les acteurs à l’affut de repères anciens mais dont la notoriété n’a pas pâli.

A l’instar de ce qui se passait il y a plus d’une décennie l’innovation, le web, incompris, protéiforme, innovant fait peur, est perçu plus comme un danger qu’un allié, et ça bloque. Les mêmes mécanismes de frilosité ou d’esbroufe suicidaire sont à l’oeuvre à l’égard des médias sociaux et de l’exploitation de leur potentiel par des acteurs établis, le Royaume n’échappant évidemment pas à la règle.

On aura l’indulgence de ne pas pointer les initiatives du monde bancaire qui ne mènent pour l’instant à rien et de se focaliser sur des cibles qui en cette période de rentrée pourrait tirer parti d’une valorisation des réseaux qu’elles animent ou qui les composent.

On peut penser au monde universitaire, au FNRS et au FWO. Où sont donc les chercheurs belges ? Que font-ils ? Pourquoi n’est-il pas possible d’avoir une vue d’ensemble sur les labo, les thématiques, les liens entre entités ?

La recherche est une matière fédéralisée en Belgique, de nombreux crédits publics dans les deux communautés servent à supporter les efforts de la communauté des chercheurs. Or ces efforts en dehors des salaires et des infrastructures ne permettent pas de mettre en relation les unités de recherche, ne simplifient pas la vie des chercheurs ni leur rayonnement.

Les quelquefois où l’excellence défendue par ces organismes est perceptible dans les médias c’est parce qu’un prix récompense un tête chercheuse et que la télé est venue filmer le professeur Tournesol qui va nous faire du cerveau avec des cellules souches.

Que deviennent ces gens ? A qui sont-ils liés ? Que font-ils après ?

Internet était une émanation militaire, puis universitaire, le web le fruit de scientifiques. A l’heure actuelle trouver à lire, voir et savoir quelque chose du monde scientifique belge tient de la mission quasi impossible, tout est morcelé, épars. A quand une évolution ici, une Science 2.0 ?

On consultera avec fruit les initiatives anglo-saxonnes dans le domaine. Nature et son network, le Science Advisory Board et un blog qui traite exclusivement du sujet : SciTechNet.

A l’attention du FNRS et de ceux-qui s’en chargent, je ne vois aucune raison de respecter cet imbécile paragraphe « réglementaire » qui trône sur la première page de votre site. Vous vous prenez pour la STIB ?

En dehors des établissements de recherches dont bien entendu les universités qui collaborent avec le F.R.S.-FNRS, tout visiteur ou tout utilisateur s’interdit d’établir,
à partir de tout autre site, un lien vers le présent site, en ce compris l’une de ses pages internes, sans le consentement exprès du F.R.S.-FNRS.
Cette interdiction s’applique à toute forme ou technique de lien.

Google affiche des formulaires de recherche dans ses résultats

Cela fait un peu gadget quand on utilise un browser moderne et que l’on prend la peine d’installer directement ses moteurs de recherche favoris, cela donne aussi une image « partisanne » de Google puisqu’évidemment ses concurrents les plus directs, ni même les petits poucets ne bénéficient de la fonctionnalité.

De mon point de vue cela renforce la position de « raccourci » / « fourre-tout » de Google et n’apporte pas de réel plus à l’expérience utilisateur. Par raccourci j’entends que si je tape « amazon » dans google je ne dois plus taper l’URL dans la barre d’adresse. A terme est-ce la postion que Google espère avoir : être le formulaire d’input unique pour tous ?

via Search Engine Land