Cette semaine a refait surface un bruit qui bruissait discrètement sur les blogs à l’été 2007. Les gens qui cliquent sur les bannières de pub appartiennent au fond du panier du marketing, ne sont pas les cibles visées et du coup faussent les résultats des campagnes…. Brrr ça fait froid dans le dos de n’importe quel e-marketeer. Même qu’une étude judicieusement intitulée Natural Born Clickers le prouve.
Pourtant fin 2007 une autre étude tendait à démontrer que la relation à la publicité online était plus forte, plus proche que sur d’autres médias et principalement la télévision.
A quel saint se vouer ?
Qu’est-ce que cela veut dire si ceux qui cliquent ne sont pas les bons et que les bons pourtant « préfèrent1»la pub sur le web. Va-t-on connaître une récession publicitaire sur le web ? Alors que les budgets pub sur le web on crû de plus de 50% dans notre joli Royaume, serait-ce le bon choix ou un gaspi sans nom ?
Je ne pense pas qu’il faille être alarmiste. Ce qui se joue ici c’est bien la valeur du clic. Son importance dans la tarification et l’analyse des résultats d’une campagne. Un observateur averti du marché disait déjà, il y a un bail, qu’ « un More O’ferral ça ne clique pas, pourtant cela vaut quelque chose ».
Les chiffres peuvent bien sûr servir à argumenter pour « sauver » les médias en récession mais l’impact publicitaire de ceux-ci est encore moins facilement quantifiable. L’analyse de la performance ne devra plus uniquement se faire en fonction des leads générés mais bien sur l’impact en termes d’image pour les marques qui participent et surtout sur la valorisation des communautés que les sites fédèrent.
Si ce type de commercialisation est déjà pratiquée dans les faits depuis longtemps, la mort officielle du clic va confirmer si pas accélérer la tendance qui voit « grossir » les formats publicitaires online. Les grands encarts qui donnent à voir mieux. Les formats classiques représentent des espaces de +/- 70.000 pixels². Les nouveaux formats tournent plus autour des 150000 pixels². Elle va mettre aussi sous pression les formats tarifés à la performance et risque de mettre sur la sellette les chiffres et pratiques du programme AdWords de Google dont on peut penser qu’il à le plus à patir d’une mort du clic comme élément de performance.
Edit : Un article de E-marketeer traite du même sujet avec à la clé des chiffres supplémentaires
Notez la tentative de faire passer un euphémisme pour une litote [Retour].